Elias Maier est le nouveau directeur de l'Idée Coopérative depuis le 1er décembre et se présente.
Elias Maier, qu'est-ce qui a motivé votre candidature à la direction de l'Idée Coopérative et quel est votre lien personnel avec les coopératives ?
J'ai été directeur de la Fédération des communes bourgeoises et des corporations - de véritables « coopératives primaires » qui ont vu le jour en Suisse dès le début du Moyen Âge sous la forme de coopératives d'alpage et de pâturage. Les coopératives et leur pensée durable et à long terme me fascinent depuis longtemps, et je les considère personnellement comme un modèle d'avenir. De plus, je suis moi-même membre de diverses coopératives. C'est pourquoi c'était pour moi une grande motivation de m'engager pour l'Idée Coopérative avec mes connaissances associatives, en particulier dans les domaines de la politique et de la communication.
Qui est Elias Maier et où peut-on le rencontrer lorsqu'il n'est pas en déplacement pour l'Idée Coopérative ?
Je viens de Burgdorf où j'habite avec ma famille. A partir de l'année prochaine, je pourrai également m'engager au sein du conseil municipal en tant que responsable des affaires sociales. Sinon, j'aime être dehors, par exemple avec ma fille dans la forêt ou en vélo de course dans le bel Emmental. En été, on peut aussi me rencontrer lors d'une fête de lutte, d'un match de YB ou d'une baignade dans l'Aar.
Quelle est votre première impression après deux mois à l'Idée Coopérative ?
J'ai une très bonne impression. Un très bon travail de préparation a été effectué. J'ai eu une excellente introduction au sein de l'équipe et de mon prédécesseur, Henrik Schoop. J'ai pu commencer pratiquement en même temps que le premier Congrès suisse des coopératives organisé par l'Idée Coopérative à l'automne, ce qui a été pour moi aussi une excellente opportunité et une introduction au travail.
Y aura-t-il de nouvelles priorités pour l'Idée Coopérative ?
L'Idée Coopérative est le centre de compétences des coopératives suisses et doit le rester ! L'un des objectifs reste le recrutement de nouveaux membres, notamment en Suisse romande. Je vois une priorité dans le domaine de la représentation des intérêts et de la mise en réseau politique de l'association. Parallèlement, je souhaite que la forme juridique de la coopérative soit encore mieux connue de la population, mais aussi et surtout des parties prenantes telles que les avocats, les notaires ou encore les milieux scientifiques. Pour cela, nous utiliserons certainement l'élan de l'Année internationale des coopératives 2025. Et comme nous sommes nous-mêmes organisés en coopérative, l'utilité pour les membres restera chez nous aussi un thème important.